C’était au commencement…

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Ainsi, dans leurs existences, l’extraordinaire prendra soin de lui-même…

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L’influence des Femmes

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Je suis juste au milieu des champs

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De grandes vagues de violence

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Un masque pour tous les jours

Un masque pour tous les jours.

Mais peut-on vivre sans masques ?

C’est le défi de chaque jour…

Anonyme

Des masques

Des masques de toutes les couleurs,

aux multiples et variées nuances.

Un unique et simple dessein :

dissimuler notre authentique visage.

Un masque pour cacher la peur,

un autre pour faire taire la douleur,

un pour oublier les interrogations

qui ne cessent de nous affliger.

Hélas ! Ces masques existent

et abandonnent rarement nos visages.

 Voulons-nous les préserver

ou oserons-nous un jour les lâcher ?

Erin Hanson

Tu dis sable

Tu dis sable,

Et déjà,

La mer est à tes pieds.

Tu dis forêt

Et déjà,

Les arbres te tendent leurs bras.

Tu dis colline

Et déjà,

Le sentier court avec toi vers le sommet.

Tu dis nuage

Et déjà,

On t’offre la promesse d’un voyage.

Tu dis poème

Et déjà,

Les mots volent et dansent

Comme étincelles…

J. Paul Schneider

Le bonheur

Le bonheur n’est pas aussi exigeant que nous.

Il se contente de peu.

C’est un grand silencieux qui ne se fait voir que

dans la quiétude et dans les petites choses.

C’est être là. Simplement là.

En accord avec soi-même.

Catherine Rambert

Respire l’odeur des bois

Respire l’odeur des bois et des forêts.

Regarde les arbres et les oiseaux,

regarde les nuages et les étoiles…

Si tu fais silence, tu peux voir que la vie

tout entière est empreinte de joie.

Le bonheur est partout.

Chaque fois que tu respires, remercie un arbre.

Laisse ses racines briser le béton des villes !

Que les bois soient sacrés

et que tout le monde puisse soigner les arbres.

Donne à tes amis une belle et des milliers de graines.

Promenez-vous, les poches pleines de glands.

Semez au hasard…

Accroupis-toi sous un arbre.

Et écoute et raconte des histoires…

John Wright

La paix est un mode de vie

Nous tenons à ignorer

que la course aux armements

a ses racines dans nos âmes.

Le premier pas vers un monde pacifique :

essayer de nous libérer de toutes sortes de peurs

et accomplir à l’intérieur de nous-mêmes la paix.

La paix est plus que l’absence de guerre ;

la paix est un mode de vie.

Satish Kumar

Dis-moi

« Dis-moi combien pèse un flocon de neige ? »

demanda la mésange charbonnière à la colombe.

« Rien d’autre que rien » fut la réponse de la colombe.

Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire :

« J’étais sur la branche d’un sapin quand il se mit à neiger.

Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence.

Comme je n’avais rien de mieux à faire, je commençais à compter

les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. …

La bonté

La bonté ne vient jamais de nulle part.

Pour comprendre, il faut avoir vécu…

C’est pourquoi les personnes les plus formidables

sont celles qui ont connu l’échec, la souffrance, la perte,

le combat intérieur et qui ont su surmonter leur détresse.

Elles ont une sensibilité, une compréhension de la vie

qui les remplit de compassion, de douceur et d’amour.

Il y a un enfant qui écrit des poèmes

Il y a un enfant qui écrit des poèmes

derrière le sourire

de cet homme plus âgé.

Il y a un enfant au visage puéril

derrière les traits

de cet homme plus âgé.

La langue du coeur

Si nous souhaitons changer le monde,

il faut aider les gens à changer

la façon dont ils voient les choses.

Le progrès global est un processus mental

qui n’a rien à voir avec les normes

et les grandes sommes d’argent.

Le changement doit être psychologique.

La lecture !

Elle nous tient compagnie,

nous permet d’être

quelqu’un d’autre,

plusieurs à la fois,

et d’aller au-delà de tout

Soigner les blessures de la Terre

Agrobusiness, industrie minière ou pétrolière, exploitation forestière,

toutes ces pratiques industrielles consistent à extraire

des ressources du milieu naturel de façon agressive

par l’exploitation sans merci de populations humaines,

animales et végétales, en usant de méthodes laissant

de profondes cicatrices à l’écosystème terrestre.

Nous avons laissé faire,

aveuglés par notre quête de confort matériel,

bernés par des promesses de croissance infinie.

Le capitalisme moderne

Le capitalisme moderne a besoin d’hommes

qui coopèrent uniment et en grand nombre,

qui veulent consommer toujours davantage,

et dont les goûts sont standardisés, facilement modelables et prévisibles.

D’hommes qui, tout en ayant le sentiment de rester libres et autonomes,

de n’être soumis à aucune autorité, règle ou contrainte intérieure,

acceptent cependant d’être commandés, d’exécuter ce que l’on attend d’eux,

de s’insérer sans frictions dans la machine sociale.

La mélodie d’un arbre

Voici un arbre :

il s’élève du sol vers le haut

et fredonne,

avec ses feuilles et fleurs,

une mélodie de lumières

et de couleurs.

Certitude

Vous m’avez entourée de pierres.

Vous avez construit un mur

autour de moi

afin que je m’y habitue.

Pas besoin de brûler des livres

Pas besoin de brûler des livres

pour détruire une culture.

Il suffit tout simplement

qu’ils ne soient pas lus…

Ray Bradbury

Un monde interdépendant

Nous vivons dans un monde

essentiellement interdépendant,

où le sort de chaque être, quel qu’il soit,

est intimement lié à celui des autres.

Matthieu Ricard

Les livres

Les livres !

Bien plus que regarder,

il faut les toucher,

les ouvrir,

les lire

et rentrer dedans…

Le papillon

Le papillon ne compte pas les mois,

mais les moments,

et il a toujours le temps.

R. Tagore

BONNE ANNÉE !

Prenez un acte de foi

Prenez un acte de foi

et commencez cette merveilleuse

nouvelle année en croyant.

Croyez en vous.

Et croyez qu’il y a une source de l’amour

un semeur d’espoir –

juste en attente d’être invitée

à vous aider à réaliser

vos rêves.

Sarah Breathnach

Il y a des êtres qui frappent à ta porte…

Il y a des êtres qui frappent à ta porte

au moment de Noël.

Mais c’est souvent en vain

que nous frappons

aux portes des uns et des autres,

demandant à être accueillis.

Au milieu de l’hiver

Au milieu de l’hiver,

j’ai découvert en moi

un invincible été.

Albert Camus

Griffes de la non-conscience

Nous payons toujours un prix quand nous nous raccrochons

au sentiment étriqué d’avoir raison.

Il faut pouvoir s’arracher des griffes de la non-conscience

et des habitudes d’inattention et de somnambulisme

qui nous emprisonnent et qui sont aussi douloureuses

que la perte de nos libertés extérieures.

Jon Kabat-Zin

C’est parce qu’il y a des rires…

C’est parce qu’il y a des rires que

le monde enfante des promesses.

C’est parce qu’il y a des sourires que

le monde se construit d’offrandes.

Nous ne sommes qu’une graine

Nous ne sommes qu’une graine de l’évolution

parmi des milliards et des milliards d’autres

projetées dans les vents de l’espace-temps.

Pourtant, comme toutes les autres semences de vie,

nous avons la possibilité de nous épanouir

et donner les fruits pour lesquels

nous avons été conçus.

Jean Hudson

Pollution et gaspillage

Comment se fait-il que l’humanité,

en dépit de ressources planétaires suffisantes

et de prouesses technologiques sans précédent,

ne parvienne pas à faire en sorte que

chaque être humain puisse se nourrir,

se vêtir, s’abriter, se soigner et

développer les potentialités

nécessaires à son accomplissement ?

Pierre Rabhi

Les femmes, chair à canon

Et dans cette guerre économique

menée contre le peuple,

les femmes sont en première ligne.

Elles sont les dernières servies,

elles sont discriminées au travail,

elles sont tenues à l’écart des responsabilités.

Oui, les femmes sont la chair à canon

de toutes les guerres,

pas seulement la guerre économique.

Malika Boussouf

Avec un enfant…

Avec un enfant, chaque fois que je peux

proposer, expliquer et dialoguer,

je serai moins tenté d’exiger,

de contraindre ou d’imposer.

Jacques Salomé

Je cultive l’esprit de l’enfance

Je cultive l’esprit d’enfance,

qui est la faculté de s’étonner,

de s’émerveiller, de se réjouir.

En plus, l’enfant a

l’humilité de son ignorance,

il sait qu’il ne sait pas.

Et il est heureux.

Éric-Emmanuel Schmitt

La capacité du poème

La capacité du poème à accomplir ce qui fait

et fera toujours la valeur de la poésie

est cruciale : capacité à persuader

cette part vulnérable de notre conscience

de sa droiture en dépit des preuves

de l’injustice qui l’entoure,

capacité à nous rappeler que nous sommes

des chasseurs et des gardiens de valeurs…

L’altruisme, une nécessité

L’altruisme n’est pas un luxe, mais une nécessité.

Il est aussi le moyen le plus pragmatique

de relever les défis du XXIe siècle.

L’altruisme est en effet non seulement

l’état d’esprit le plus noble de l’être humain,

mais le seul concept qui concilie les exigences

du court terme, du moyen terme

et du long terme…

Misère, guerre, économie

La misère qu’entraîne le système économique actuel

n’est pas seulement une menace pour la démocratie.

Elle cause toutes sortes de souffrances physiques

liées à la malnutrition, aux maladies et

à un habitat déficient et elle empêche

de nombreux êtres humains de s’épanouir

et de développer leurs capacités

au-delà de l’instinct de survie.

Les besoins de l’ensemble

Le service désintéressé

est une qualité spirituelle fondamentale

qui est nécessaire pour aider l’humanité

en cette période de transition.

Tout véritable « leader »

est celui qui est au service

des besoins de l’ensemble.

Llewellyn Vaughan-Lee

Nous sommes la Terre

Nous sommes de la terre. Nous sommes la Terre.

Nous sommes faits des cinq mêmes éléments –

terre, eau, feu, air et espace –

qui constituent l’univers.

Ce que nous faisons au sol,

nous le faisons à nous-mêmes.

Et ce n’est pas un hasard si les mots « humus »

et « humain » ont la même racine étymologique.

La vie d’un soldat

C’est un instant crucial dans la vie d’un soldat

que celui où on lui ordonne de commettre

un acte qui lui semble contredire totalement

son propre sens du bien et du mal.

Pour la première fois probablement,

il découvre qu’un acte qu’une autre personne

estime nécessaire est à ses yeux criminel.

Nécessité écologique

Le seul espoir face à la catastrophe en cours,

c’est que, forcés d’inventer un autre rapport

à la nature, du dedans,

nous soyons aussi contraints d’inventer

un autre rapport à nos semblables.

Peut-être la nécessité écologique

sera-t-elle finalement l’origine

du renouveau social tant attendu ?

Non pas contre, mais ensemble

Une crise peut nous éloigner les uns des autres

et nourrir la peur ou au contraire

nous inviter ensemble à nous rencontrer autrement,

à se regarder dans les yeux

plutôt que de se serrer la main,

à afficher sa vulnérabilité,

à modifier un temps ses comportements.

Tout ce qui t’ennuie

Tout ce qui t’ennuie est là

pour t’enseigner la patience.

Tout ce qui t’irrite est là

pour t’enseigner la compassion et le pardon.

Tout ce que tu crains est là

pour t’enseigner le courage de surmonter tes peurs.

Tout ce que tu ne peux pas contrôler est là

pour t’apprendre à lâcher prise et faire confiance.

Dans le regard d’un enfant

Dans le regard d’un enfant

j’ai vu des continents

des îles lointaines

de fabuleux océans

des rives incertaines

Dans le regard d’un enfant

j’ai vu des châteaux

des jardins, des bois, des coteaux

de blancs rochers sous la falaise

Dans le regard d’un enfant…

Claude Haller

Établir la paix

S’il y a une chance d’établir la paix,

nous devons commencer par une pensée positive :

protestants se mettant dans la peau des catholiques,

juifs se mettant dans la peau des Palestiniens,

Américains se mettant dans la peau des Russes,

et vice versa.

Quelque chose change en nous

Quelque chose change en nous

lorsque nous commençons à voir notre planète

comme un organisme vivant unique.

Et lorsque nous en sommes conscients,

rien n’est plus pareil.

Rien ne peut plus être pareil après cela.

Les conséquences de nos actions

À l’instant où vous oubliez les conséquences

de vos actions sur les autres,

vous êtes sur le point de perdre votre humanité.

Nous sommes tous liés,

peu importe la couleur de peau,

l’orientation sexuelle, le sexe ou la religion.

Nous sommes tous des perles d’un même chapelet :

lorsqu’une tombe, les autres s’effondrent aussi.

Les miroirs et l’ouverture du coeur

L’origine de la colère, la violence ou la guerre,

se trouve toujours au niveau

d’une sorte de crispation intérieure.

Un fait, une parole, un événement,

vont susciter une fermeture de notre cœur

et un emballement de nos pensées

dans une réaction en chaîne.

Cette inflexibilité nous entraîne

vers les dogmes et jusqu’à l’intégrisme.

Parité de genre

Les hommes comme les femmes devraient se sentir libres d’être sensibles.

Les hommes comme les femmes devraient se sentir libres d’être forts…

Il est temps que nous percevions le genre comme une palette,

et non pas comme deux types de idéaux opposés.

Polluer la Terre

Nous ne voyons pas l’unité de toutes les choses,

et à cause de cela,

nous nous faisons beaucoup de mal.

Nous polluons la Terre sur laquelle nous vivons,

détruisons les écosystèmes de la nature

et les animaux qui les maintiennent,

nous maltraitons aveuglement les autres humains.

Les droits des animaux

En ce qui concerne les droits des animaux,

j’en vois quatre, fondamentaux et essentiels :

le droit de ne pas être tué,

le droit de ne pas être emprisonné,

le droit de ne pas être torturé,

et le droit de ne pas être vendu.

Je milite pour que ces quatre droits fondamentaux

puissent être mis en place assez rapidement.

Aymeric Caron

Le nationalisme

Le nationalisme est une idée qui encourage

les notions erronées d’égoïsme et de suprématie

qui mènent droit à la conviction que notre nation

et notre culture sont supérieures à toutes les autres.

C’est une obsession

qui remplit les cerveaux et les cœurs

d’une irrationalité outrancière.

M. Zaki Ansari

Violence et diversité

Faire une distinction entre une violence et une autre

est exactement la racine de toute violence :

certains ne feraient pas de mal à ceux qui partagent

avec eux un drapeau, une religion, une langue, etc,

mais condamneraient facilement à la souffrance

et à la mort ceux qui sont différents.

Patriarcat et culture dominatrice

La culture dominatrice nous enseigne à tous

que le cœur de notre identité est défini par

la volonté de dominer et de contrôler les autres.

On nous apprend que cette volonté de dominer

est plus biologiquement câblée chez les mâles

que chez les femelles. En réalité,

la culture dominatrice nous enseigne que

nous sommes tous des tueurs naturels,

mais que les mâles sont plus

en mesure de réaliser le rôle de prédateurs.

Attente

Cette graine que je tiens

dans le creux de ma main,

qu’en naîtra-t-il demain ?

Un roseau ou un chêne ?

Quelque plante de jardin ?

J’ignore et ne m’en plains.

Avidité et orgueil de l’humanité

Nous devons aujourd’hui comprendre que la Terre

fournit assez pour tous et pour l’évolution de tous.

L’extinction ne semble inévitable que

si l’on cède à l’avidité, à l’orgueil

et à une approche mécanique

et militariste à des fins de conquête.

Diversité du monde

Le monde est un,

la diversité est nécéssaire à cette unité,

et l’amour s’exprime à travers elle.

Thierry Janssen

Guerre et discours

Toutes les guerres sont sacrées.

Elles sont toutes sacrées pour ceux qui doivent se battre.

Si des gens qui les ont déclenchées ne leur donnaient

pas ce caractère, qui serait assez fou pour combattre ?

Mais peu importent les cris de ralliement que lancent

les orateurs aux idiots qui prennent les armes,

peu importent les nobles fins qu’ils assignent aux guerres,

les guerres n’obéissent jamais qu’à une seule chose : à l’argent.

Consumérisme et écologie

Il faut un changement de paradigme.

Il s’agit d’aller au-delà de notre système productiviste

et consumériste qui, fondé sur l’illusion

d’une croissance illimitée, se heurte aujourd’hui

aux limites de la planète et de l’humain.

De créer une société qui repose sur

plus de liens et moins de biens.

Ce changement est déjà en marche,

porté notamment par les pionniers

du mouvement de la transition.

Ils appellent à vivre plus sobrement,

à créer des alternatives pour un vivre ensemble

ré-harmonisé avec les autres et la nature.

Humanité, où vas-tu ?

Regarde-moi.

J’aimerais tellement écrire des poèmes d’amour,

peindre des arcs-en-ciel et des papillons,

sentir le parfum des boutons de roses,

et danser au rythme du chant des merles bleus…

J’aimerais tellement fermer les yeux

et voir le sourire des enfants

aucune arme pointée sur leur tête.

Violence contre les animaux

Un pays qui n’ose pas interdire

la chasse à courre,

les combats de coqs ou

les courses de taureaux

a-t-il le droit de se prétendre civilisé ?

On peut en douter.

Mère Nature

« Marche doucement sur la terre,

elle est sacrée »,

me disait le vieil Indien hopi.

Il n’y a pas de terre sainte,

il n’y a pas de terre sanctifiée

que par le pas de ceux qui

y marchent avec attention

et avec amour.

Jean-Yves Leloup

Dépendance aux biens de consommation

Avouons-le : notre culture est accro au pétrole

et aux biens de consommation bon marché,

et nous manifestons tous les comportements

autodestructeurs des toxicomanes.

Nous consacrons nos journées

à la recherche du prochain hit,

et nous avons développé des comportements habilitants

pour permettre à nos addictions

de ne pas être contestées,

pour nier qu’elles font du mal.

Mordre la main qui nous nourrit

On est en train de retirer aux générations futures le nécessaire.

De leur retirer ce qui permet à la Terre d’être habitable.

Cette destruction a déjà des conséquences irréversibles

et c’est le devoir de chacun d’agir.

Enfance et fées

On pense que pour être heureux,

les enfants doivent avoir tout, tout de suite :

connaître plusieurs langues,

jouer avec un ordinateur…

Mais pour se mettre en voyage,

il faut avoir la nostalgie de quelque chose.

Susanna Tamaro

Nous sommes l’environnement !

Nous sommes l’environnement !

L’homme à naître est celle ou celui qui

prend vraiment conscience de cette réalité

et qui, par exemple, souffre dans sa chair

quand elle ou il voit un océan pollué

avec sa flore et sa faune

également en grande souffrance.

Cet éveil de la conscience

ouvre la voie à une nouvelle énergie réparatrice :

l’Amour universel, désintéressé,

une énergie dont nous n’imaginons pas

encore la toute-puissance.

La douleur des animaux

Notre société est régie en tous domaines

par les principes de domination et de concurrence,

qui génèrent chaque jour

leur lot impressionnant de victimes.

Nous détenons la domination sur les animaux

seulement à cause de notre intellect

puissant et omniprésent,

pas parce que nous sommes

moralement supérieurs.

L’authenticité

Aujourd’hui,

si tu as l’impression de tourner à vide,

ne désespère pas.

Commence plutôt

à t’enthousiasmer

et à préserver tes forces.

On te prépare à faire un bond en avant

dans l’authenticité.

Sarah Ban Breathnach

Moi et les jardins

Pour connaître

les paroles du vent,

le secret des visages,

le masque de la nuit,

la couleur du silence…

Pour reconnaître

la voix de l’arbre et de l’ami,

le cri du sel, la main de l’ombre,

tu n’as pas besoin de leçons.

Tu es ton seul maître.

Expansion illimitée

Si la coopération entre les hommes,

le partage des richesses, se met en place,

si le gaspillage et le pillage de la planète diminuent,

il y a une chance de survie pour l’espèce humaine.

En fait, du point de vue de l’hypothèse Gaïa,

nous sommes dans une période de crise mondiale,

analogue à une crise de croissance

d’un enfant qui deviendrait adolescent.

Mais d’un enfant qui aurait les moyens de détruire

le territoire dont il tire ses ressources vitales.

À propos du travail

Puissiez-vous voir dans ce que vous faites

la beauté de votre propre cœur.

Puisse votre travail apporter guérison,

lumière et renouvellement

pour ceux qui travaillent avec vous

et pour ceux qui voient et reçoivent votre travail.

Puisse votre travail ne jamais vous lasser.

Puisse-t-il libérer en vous

des sources de rafraîchissement,

d’inspiration et de joie.

Puissiez-vous être présent à ce que vous faites.

Mieux penser la solidarité !

Une seconde de soleil, deux secondes d’oiseau,

trois secondes d’une goutte de pluie…

et cet enfant quitte la vie

parce que les autres habitants de sa planète,

ces six milliards de frères et sœurs,

de parents et de lointains cousins,

n’ont pas su, pas voulu, partager leurs richesses.

Mieux penser la solidarité !

Il pousse pourtant sur la planète plus

qu’il n’en faut pour nourrir chaque Terrien !

Georges Lemoine

Pourquoi la guerre ?

Pourquoi la guerre est-elle une option si simple ?

Pourquoi la paix reste-t-elle un objectif

si insaisissable ?

Nous connaissons des hommes d’État habiles

à faire la guerre.

Mais où sont ceux qui sont

suffisamment dévoués à l’Humanité

pour trouver un moyen d’éviter la guerre ?

Elie Wiesel

L’économie moderne

Sur le plan des valeurs,

l’économie moderne repose sur les valeurs d’envie et de cupidité,

qui menacent à long terme la notion même d’intelligence.

En privilégiant les moyens sur les fins,

les économistes modernes ont privé l’humanité

de la possibilité de choisir ses fins.

La démocratie de la planète Terre

Ce que j’appelle la démocratie de la Terre consiste à rappeler ce simple constat :

nous faisons partie de la planète

et la liberté des autres espèces

est vitale pour le bien-être de la planète et pour notre bien-être.

Voilà ce qu’est la démocratie de la planète Terre :

la démocratie de toutes les formes de vie.

Diversité, races, nature

La Nature puise sa force dans la diversité.

Il faut des petits, des grands, des jeunes, des âgés,

des noirs, des jaunes, des rouges, des blancs.

Il en faut de toutes les religions,

de toutes les philosophies, de toutes les sagesses…

Le seul danger est que l’une de ces espèces

soit éliminée par une autre.

Animaux et fourrures

La souffrance animale !

On sait aujourd’hui que la souffrance,

les blessures et les comportements stéréotypiques des animaux

sont indissociables de l’industrie de la fourrure

et une conséquence directe de l’enfermement en cage.

L’industrie de la fourrure met à mort, chaque année,

plus de 60 millions d’animaux !

Femmes et indépendance

La nécessité psychologique d’éviter l’indépendance – le « désir d’être sauvée » –

me semble une question importante, probablement la question la plus importante

à laquelle sont confrontées les femmes d’aujourd’hui.

Nous avons été élevées pour dépendre d’un homme et nous sentir nues et effrayées sans un.

On nous a appris à croire qu’en tant que femmes, nous ne pouvons pas rester seules,

que nous sommes trop fragiles, trop délicates, que nous avons besoin d’une protection.

Chère Terre-Mère

Nous, les humains, nous avons des artistes talentueux,

mais comment nos peintures peuvent-elles se comparer à votre chef-d’œuvre des quatre saisons ?

Comment pourrions-nous jamais peindre

une aube aussi convaincante ou créer un crépuscule plus radieux ?

Nous avons de grands compositeurs,

mais comment notre musique peut-elle se comparer

à votre harmonie céleste avec le soleil et les planètes –

ou au son de la marée montante ?

La voix et le silence des femmes

Si notre voix est un aspect essentiel de notre humanité,

être privé de sa voix revient à être déshumanisé ou exclu de son humanité.

Et l’histoire du silence est centrale dans l’histoire des femmes.

Notre société adule la guerre

Notre société adule la guerre.

Nous honorons nos guerriers et avons des écoles militaires,

mais nous n’avons pas des écoles de paix,

où l’on apprendrait de manière ludique

à se connaître, à se respecter, et à respecter l’autre.

Il fut un temps où la nature…

Il fut un temps où la nature fortifiait l’homme,

l’instruisait, guérissait ses blessures et lui procurait la force de vivre.

Il était empli de compassion et d’amour maternel pour la terre.

Il savait que le coeur de l’homme éloigné de la nature

se dessèche et devient dur.

Éducation, miroirs ou fenêtres

La plupart des gens sont des miroirs qui reflètent les humeurs

et les émotions de l’époque.

Peu d’entre eux sont de vraies fenêtres

qui laissent passer la lumière jusqu’aux coins les plus sombres.

Consultez les arbres et les forêts

Consultez les arbres et les forêts avant de faire quoi que ce soit.

Chaque fois que vous respirez, remerciez un arbre.

Laissez les racines des arbres briser les parcs de stationnement.

Que les bûcherons soient comme des druides

qui sacrifient les arbres à des moments propices.

Contre la guerre

Car lorsque la peur est collective,

les individus sont prêts à tout, en agissant au nom de la collectivité,

en se déchargeant de leur propre responsabilité.

Tant que des communautés, des peuples, des nations, tout comme des individus,

vivront en fonction de leurs blessures du passé,

ils resteront dans l’incapacité d’arrêter le cercle vicieux des violences.

Claire de Brabander

La Paix

La paix n’est pas à chercher, elle n’est pas à faire.

Elle est d’abord à découvrir en nous-mêmes.

La paix n’est pas quelque chose que l’on pourrait avoir ou obtenir.

La paix est notre véritable nature,

oubliée, refoulée, reniée.

La princesse

La princesse elle-même enfermée dans la plus haute tour

attendant chaque jour un chevalier en armure brillante

qui viendrait à son secours…

Guerre et paix, bien et mal

La vie sur notre planète serait tellement plus facile si les hommes et les nations pouvaient vivre en paix.

Mais apparemment ils ne peuvent pas.

Est-ce parce qu’ils n’y sont pas habitués ? Ou peut-être parce qu’ils ont besoin de simplifier ?

Car la guerre simplifie tout. Les options deviennent limitées.

Guérir… et la Terre et l’Homme

La guérison suppose l’unité intégrale de toutes choses.

Et quel est le contexte de la guérison ?

La santé humaine est un sous-système de la santé de la Terre.

On ne peut pas avoir des êtres sains sur une planète malade.

La guerre et le pain

Certes on peut animer les hommes, en les habillant d’uniformes.

Alors ils chanteront leurs cantiques de guerre

et rompront leur pain entre camarades.

Ils auront retrouvé ce qu’ils cherchent, le goût de l’universel.

Mais du pain qui leur est offert, ils vont mourir.

Antoine de Saint-Exupéry

La violence est le dernier refuge

La violence est le dernier refuge de la faiblesse.

Isaac Asimov

L’importance de la lenteur…

La lenteur

n’est pas la marque d’un esprit dépourvu d’agilité ou d’un tempérament flegmatique.

Elle peut signifier que chacune de nos actions importe, Lire la suite « L’importance de la lenteur… »

Il y a des personnes qui pleurent…

Il y a des personnes qui pleurent

en apprenant que les roses ont des épines.

D’autres se réjouissent quand ils savent

que les épines portent des roses.

Confucius

Tant que la lecture est pour nous…

Tant que la lecture est pour nous

l’initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent

au fond de nous-mêmes Lire la suite « Tant que la lecture est pour nous… »

La jeune fille acheta un chapeau…

La jeune fille acheta un chapeau
Et le posa lentement sur ses cheveux :
Il y avait des coquelicots
Et le nid de deux oiseaux.

Chapeau de paille et de blé
Que la faucille a un jour coupé !
Mais sur la tête de la jeune fille,
Le blé fut enfin ressuscité ! Lire la suite « La jeune fille acheta un chapeau… »

En même temps que le réenchantement du monde…

En même temps que le réenchantement du monde que nous aurons à accomplir,

la beauté étant à l’évidence une nourriture immatérielle absolument indispensable

à notre évolution vers un humanisme authentique,

nous devons également et impérativement trouver une façon juste d’habiter la planète

et d’y inscrire notre destin d’une manière satisfaisante pour le cœur, l’esprit et l’intelligence.

Votre temps est limité…

Votre temps est limité,

alors ne le perdez pas en menant la vie de quelqu’un d’autre.

Ne soyez pas piégés par la dogme

– ce qui veut dire vivre avec les résultats de la pensée d’autrui. Lire la suite « Votre temps est limité… »

Un jour, j’apprendrai…

Un jour,

j’apprendrai le langage silencieux

des galets et des coquilles millénaires. Lire la suite « Un jour, j’apprendrai… »

Comme à l’approche d’un pays lointain…

Comme à l’approche d’un pays lointain,

je fermerai les yeux,

tu me prendras la main Lire la suite « Comme à l’approche d’un pays lointain… »

Partie très loin dans mes pensées…

Partie très loin dans mes pensées

je me suis perdue. Lire la suite « Partie très loin dans mes pensées… »

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